Qui êtes-vous ?

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chandler, Canada
Pour commencer, je vαis me présenté . Je m'αpelle Stessy et j'αi 29 αns . Je suis officielement Métisse de la GASPE METIS COMMUNITY d'origine Mi'kmaq Née le 1 septembre 1984 , et très fier d'etre née cette belle journée. Je vie en Gaspésie , mα ville, mon univers, mon αvenir, c'est mα vie ici.

mercredi 8 janvier 2014

Borderline

Sur les filaments stressés
De ma folie raisonnée
Se dressent des pics exacerbés
De sentiments explosés

J’ai peur, je crie, je pars
Je reviens complètement suppliciée
De ces voyages où rien ne pousse
Perdue, coupable et en larmes
De tout brûler, saccager à hurler

Ma douleur reste mon ultime phare
Consciente que tout s’égare
Mais pourquoi, pourquoi j’ai si mal
Mes seuls soleils restent noirs

Je suis malade, malade à crever
De ne pas entrer dans une vie illuminée
Mais qui es tu pour me comprendre et m’aimer
Ca ne durera pas, je vais tout détruire et me briser
Comme toujours finir seule et tétanisée
Mais qu’est ce qui se passe dans ma tête éclaboussée

Je n’ai pas commencé à vivre
Et pourtant , infiniment
L’espoir est toujours la
Qu’un jour ça changera

vendredi 26 juillet 2013

Jai commencer a 11 ans a motau mutiler jai vecue ds la violance verbal jai ete violer 2x a 13 ans jai perdu ma mere elle es deceder ca ete un dur coup javait un pere absent je voyait 1x par annee yetait ds larmee il ma toujours traiter de paresseuse qui veu ce fair vivre sur le bs ect... a 16 ans jai commencer a me fair traiter jme rapelle pus le nom du medicament quon mavait prescri mais jetait zombie alors jai arreter le traitement. A 17 ans javait mon premiere amour jy en nes faite voir de tout les couleurs avec mon humeur changente es mes crises ca ete fini moi puis lui a 21 ans jai eu un autre relation amoureuse cetait la meme chose! jsuis pas faite pour aimer ca lair car ceux qui maime je les repousse ou je leur fait du mal a 21 ans jai fait ma premiere tentative de suicide en plus je me mutilais encore depuis lage de 11 ans.. jai ete en psychiatry telement foix jai fait telement tentative de suicide jpeu pus les conté sur mes doigs ... jetait exessive ds tout aussi la drogue le sex magasinage tout tout tout!!! on ma telement changer medoc jai tout esseyer je croie maintenent depuis 5 ans ca ce calme jai 28ans a 25 ans jai arreter la drogue completement ma medication depuis 1 ans me fait bien mais jai des down encore es des manie des hop japelle ca... jai un bon suivie depuis 2009 puis on evolue avec la maladie on apprend a savoir lelement declancheur des crises comment controler aussi jai ete malade tout ma vie alors jai du vecu !! defois jai des rechute comme tout le monde sois ds les crises ou lautomutilation .... maintenent je fait des videos pour mieux expliquer mon mal etre ma situation ect je le mais sur cette page seulement ou ds mon blog...mais je cherche mais mot car je ne suis pas alaise totalement a fair ca mais ca maide a mexterioriser !!!

jeudi 25 juillet 2013

Comment vivre avec un proche bipolaire.

Le trouble bipolaire est une maladie chronique qui dispose d'une prise en charge efficace


Comment vivre avec un proche bipolaire.

1-Comprenez que le trouble bipolaire est un trouble mental. Il s’agit en effet d’une maladie psychiatrique. Cela signifie que la personne qui en souffre n’est pas plus responsable de son état que si elle avait un cancer ! Dès que vous aurez compris ce point fondamental, vous pourrez être plus compatissant envers votre proche.

2-Faites traiter votre proche. Si l’un des membres de votre famille avait une crise cardiaque, vous ne pratiqueriez bien sûr pas vous-même l’opération pour le guérir mais vous l’emmèneriez rapidement à l’hôpital ! De même, avec un proche bipolaire, il est indispensable que vous recourriez à l’aide d’un professionnel. Sachez que les troubles bipolaires doivent être traités par des psychiatres.

3-Apprenez à reconnaître les comportements symptomatiques de la maladie. Par exemple, si votre proche se met en colère ou sur la défensive, sachez qu’il s’agit là de deux symptômes du trouble bipolaire. Soyez donc patient et compatissant et ne lui en voulez pas car ce n’est pas de sa faute !

4-Comprenez que la maladie provoque un sentiment de chaos interne chez votre proche, ce qui entraîne toutes sortes de comportements disproportionnés, qu’ils soient défensifs, agressifs, autoritaires ou perturbateurs. Imaginez-vous ce que cela vous ferait si vous vous réveilliez chaque matin sans savoir si vous passeriez la journée dans un état complètement dépressif ou dans un état d’exaltation extrême. Faites preuve d’empathie.



5-Identifiez vos propres comportements, émotions et sentiments et tentez de les maîtriserSi vous êtes inquiet pour votre proche ou en colère contre lui, vous risquez de lui transmettre ces sentiments. Les personnes bipolaires peuvent percevoir l’anxiété, l’inquiétude et la colère comme des menaces et se mettre sur la défensive.

6-Familiarisez-vous avec les symptômes des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs. Par exemple, lorsqu’une personne parle ou se vante beaucoup d’elle-même, on dit généralement qu’elle est arrogante ou égocentrique. Néanmoins, lorsque ces comportement surviennent chez les bipolaires, ce ne sont que des symptômes de manie, tout autant que les comportements irresponsables, hasardeux ou dangereux. Reconnaissez donc qu’il s’agit de symptômes de la maladie et que votre proche n’en est pas responsable. Soyez compatissant.

7-Complimentez chaque jour votre proche. Ayez toujours des mots gentils pour lui et dites-lui que vous l’aimez. Si vous avez du mal à exprimer ces sentiments ou à faire des compliments, essayez d’avoir de petites attentions régulières pour lui. Pliez par exemple ses vêtements, faites-lui sa vaisselle ou soyez tout simplement présent pour lui.

Etre bipolaire


 Etre bipolaire c'est ne plus être soi c'est être deux parfois,celui qui agit sans se contrôler celui qui regarde et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir très loin dans sa tête,inventer son histoire,sortir de la réalité.Etre sûr que c'est l'autre qui ne vous comprend pas.Alors crier plus fort devenir agressif et parfois, violent et puis le lendemain ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envolerne plus avoir de doute ne plus avoir de peur.Etre alors convaincu qu'on peut tout réussirjusqu'au plus grand projet jusqu'à sa déchéance.C'est bouilir d'énergie ne plus la contrôler;ne plus avoir besoin de dormir la nuit.C'est parler bien plus vite c'est ne plus se comprendre;ressentir l'énergie habiter votre corpsvous sentir bien plus fort.C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pasqu'ils se fatiguent de vouset parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien tomber dans le néant et se mettre à pleurer ne plus aimer la vie;c'est se réfugier bien au chaud, dans son lit.C'est rêver que le jour, demainne se lève pas.C'est repousser les gensmême ses meilleurs amis.Ne plus pouvoir sortir de son nid, de chez soiet être persuadé que le danger est là.C'est avoir honte aussi de ne plus pouvoir rien faire,qu'on vous dise , tout le tempsde faire un petit effort.Mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'à ces moments-là pour nous, à l'intérieur il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passeet vous, qui, à côté,n'en faites plus partie.C'est l'envie d'en finir.C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir de ne plus se reconnaître.D'avoir une impression de double identité;et parfois même pire d'être vraiment habité.De ne plus rien maîtriser de se faire mal, jusqu'où?ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde et partir dans un autre que l'on ne connait pas;y voir même des êtres, des choses,qui n'existent pas à vos yeux ni aux nôtres d'ailleurs.C'est avoir peur de ça.C'est être en psychiatrie pour rester protégé.C'est reposer les autres ceux qui vivent avec nous.C'est que l'on ne nous voit pas,parce qu'on a honte de soi;c'est la peur de sortir et d'afronter le monde.Nous demander sans cesse:sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire
c'est la médication c'est essayer, sans relâchetant que ça ne marche pas.Tant que l'on ne peut pas reprendre une vie sereine.Et c'est subir aussi,les effets secondaires,les tremblements, le flou;ces moments, oùpour nous aider,on est vraiment drogué!Les moments de colère, de dénide dégoût, de fatigue, de doutes,et puis de désespoir.C'est quand on y croit plus et qu'on appelle la mort pour supporter la vie;qu'on se voit déjà morttellement et tellement,qu'on a envie plus fort.
Et puis si un beau jour à force d'essayer,un peu comme un miracle;on devenait alors, plus équilibré voire même stabilisé;alors à ce moment il faut se retrouver non!Bien plus que ça encoreil faut se découvrir.Et il faut accepter de vivre sans envolées, sans ces moments qu'on aime, ces vagues de folie.C'est si paradoxal!Que même moi je l'avoue comprendre, j'ai du mal...Il est si difficile de savoir ce qui est bipolaire ou, fait partie de nous;il nous faut entreprendre une longue route encore.Se persuader qu'on a sa propre identité.Qu'on est quelqu'un,malgré la bipolarité.

mardi 8 janvier 2013

depression

La dépression majeure est un état mélancolique ou un état de tristesse qui persiste dans le temps. A la différence d'un coup de déprime passager, la dépression majeure peut avoir de graves conséquences sur les pensées d'une personne dépressives, sur son comportement, son humeur et sa santé. Pour des raison encore mal connues, la dépression est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Plus de la moitié des personnes qui ont souffert de dépression majeure connaissent une rechute dans la dépression avec une intensité qui varie selon les cas. Sans traitement, la gravité de la dépression majeure et la sévérité des symptômes tendent à empirer avec le temps. Si elle n'est pas soignée, il est possible que la dépression conduise au suicide.

La dépression majeure, aussi connue sous le nom de dépression sévère, dépression clinique ou encore dépression unipolaire, est une forme parmi d'autres du trouble dépressif. Les autres troubles dépressifs sont la dysthymie (forme de dépression chronique moins grave que la dépression majeure) et la dépression bipolaire (phase dépressive qui suit la phase maniaque lors du trouble bipolaire)

Les symptômes de la dépression majeure
Le diagnostic du premier épisode de dépression majeure n'est pas forcément évident si la dépression s'installe de façon graduelle. Les symptômes de la dépression majeure sont généralement un changement de personnalité significatif par rapport à l'état d'une personne avant la dépression. Les symptômes de la dépression majeure sont:

Une humeur triste persistante
Une humeur irritable
Des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie)
Des troubles de l'appétit
Difficultés à se concentrer ou des troubles de la mémoire
Perte d'intérêt et de plaisir à faire des activités qui étaient appréciées avant la dépression
Sentiment de culpabilité ou de honte sur sa condition
Sentiment d'être sans espoir
Pensées récurrentes sur la mort, pensées suicidaires
Persistance de certains symptômes physiques qui n'arrivent pas être soignés comme les maux de tête, les nausées ou les douleurs chroniques
Lorsque plusieurs de ces symptômes de la dépression majeur se produisent en même temps et sur une durée d'au moins 15 jours, un traitement et des soins sont nécessaires.

Il n'existe pas une seule et unique cause de la dépression majeure. Des facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent tous être des causes de la dépression. La noradrénaline, la sérotonine et la dopamine sont les trois principaux neurotransmetteurs (les substances chimiques qui transmettent les signaux électriques dans le cerveau) impliqués dans la dépression. La plupart des médecins pensent qu'un déséquilibre chimique entre ces neurotransmetteurs peut être la cause d'une dépression majeure. Ainsi, les antidépresseurs fonctionnent en rétablissant cet équilibre et modifiant la sensibilité des récepteurs qui captent ces substances chimiques.

Les scientifiques pensent également qu'il existe des prédispositions génétiques à la dépression majeure. Il y a donc un risque plus grand de développer une dépression si des antécédents de la maladie existent dans la famille. Les événements marquants de la vie comme la mort d'un proche, un grand changement, un stress chronique, l'abus d'alcool ou de drogue peuvent aussi déclencher des épisodes de dépression. Certaines maladies comme les maladies cardiaques, le cancer et certains médicaments sont susceptibles de causer une dépression.

samedi 3 mars 2012

medications

nouvelle medication Abilify 30mg ces un nouveau antipsychotiques pour soigner la schizophrénie et le trouble bipolaire En suite Nu-Divalproex 500 mg pour prendre en charge et maîtriser certains types de crises convulsives. Pro-Mirtazapine 30 mg pour aider à soulager les symptômes d'une dépression.Pro-Risperidone 0.5 mg pour traiter des troubles mentaux et émotionnels.welbutrin pour la depression..
Apo-Flurazepam 30mg utilisé dans le traitement des troubles de sommeil passagers comme jai de la misere a dormire il ma préscri ca!!Maintenent les medicamen or santé mental je prend Synthroid 0.112 mg la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones le medicament réduit les symptômes d'hypothyroïdie en suite Sandoz vitamine b12 1000 mcg en injection 2x par mois pour mon anémy !!

lundi 13 février 2012

Le trouble bipolaire

Le trouble bipolaire (ou trouble maniaco-dépressif1; anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive (PMD) ou maladie maniaco-dépressive (MMD)) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) pouvant aller jusqu’à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité ; mais, chez certains individus, la dépression et l'excitation peuvent rapidement alterner. Un état maniaque très intense peut conduire à des symptômes psychotiques tels que les délires et les hallucinations.
Les facteurs génétiques contribuent substantiellement au développement du trouble bipolaire, et les facteurs environnementaux sont également impliqués. Les troubles bipolaires sont souvent soignés à l'aide de traitements médicamenteux. La psychothérapie joue également un rôle pour aider à la stabilité du patient. Dans de sévères cas, une rétention de sûreté peut être appliquée. Ces cas incluent généralement de sévères épisodes maniaques impliquant un comportement dangereux du patient ou des épisodes dépressifs impliquant des idées suicidaires. Il existe des problèmes externes tels que la stigmatisation, les stéréotypes et préjudices portés contre les individus atteints de trouble bipolaire. Les individus atteints de trouble bipolaire montrent des symptômes psychotiques qui peuvent être confondus avec ceux de la schizophrénie, un sérieux trouble mental



Signes et symptômes

L’humeur est une réaction affective fondamentale qui se manifeste à trois niveaux. Tout d’abord elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l’humeur influence le niveau d’énergie de notre organisme. L’humeur de chacun dépend de multiples facteurs, tant « internes » qu’« externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et inter-relationnelles liées à l’histoire personnelle. L’humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité, elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n’empêchent pas l'individu de fonctionner.
Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, il est question de trouble de l’humeur. Le trouble bipolaire est un trouble mental qui touche la régulation et l’équilibre de l’humeur. Les individus qui en souffrent sont sujets à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il y ait forcément un événement extérieur déclenchant. Elles réagissent souvent de façon disproportionnée à cet événement, s'il y en a.
Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il est question d’hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et d’un « état maniaque » si elle est très importante5. Mais les individus présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur humeur est particulièrement basse - il est alors question d’« état dépressif » modéré ou sévère. Tous les individus bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence dans leur histoire d’une période où l’humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d’humeur normale. Le terme "bipolaire" renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille. L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.
Le trouble bipolaire est le trouble psychiatrique avec le plus haut risque de suicide à long terme - de l’ordre de 15 % sur la vie entière, soit trente à soixante fois plus que la population générale6. Ce risque fait avant tout suite à la présence d’épisodes dépressifs mixtes ou à la fréquence élevée de comorbidité dangereuse, comme les troubles anxieux ou les abus d’alcool



Épisodes dépressifs

Les signes et symptômes de la phase du trouble bipolaire comprennent des sentiments persistants de tristesse, d'anxiété, de culpabilité, de colère, d'isolement ou de désespoir ; des troubles du sommeil et de l'appétit; de la fatigue et des pertes d'intérêts dans les activités ; problèmes de concentration ; solitude, haine envers soi, apathie ou indifférence; dépersonnalisation ; perte d'intérêt dans les activités sexuelles ; timidité ou anxiété; agressivité, souffrance chronique (avec ou sans cause apparente) ; manque de motivation; et idées suicidaires morbides8. Dans de sévères cas, l'individu peut devenir psychotique. Ces symptômes incluent délires ou, moins communément, hallucinations, souvent déplaisants9. Un épisode dépressif majeur peut persévérer au-delà de six mois s'il reste non-traité



Diagnostic

Le trouble bipolaire peut s’exprimer différemment et ne pas être reconnu d’emblée. Cette situation est malheureusement la plus fréquente. Certaines données épidémiologiques illustrent cette réalité : 9 ans d’évolution avant que le diagnostic n’ait été posé correctement et qu’un traitement spécifique n’ait été mis en place, intervention de 4 à 5 médecins différents.
La recherche de périodes d’exaltation est un bon moyen pour établir le diagnostic ; mais il n’est pas toujours évident pour le patient de comprendre que les périodes où il se sentait particulièrement bien ont la même origine que les périodes où il se sentait mal. Devant la fréquence des troubles bipolaires et l’importance de l’enjeu pronostique, la recherche de signes de bipolarité devrait être systématique devant tout épisode dépressif. Elle devrait répondre à une codification afin de faciliter la démarche diagnostique :
La prise en compte des antécédents familiaux ne se limitent pas simplement à rechercher des troubles de l’humeur chez les ascendants et collatéraux. L’existence ou non d’un alcoolisme, de troubles du comportement, d’une originalité, de suicides ou de tentatives de suicides, de troubles anxieux, de troubles des conduites alimentaires, de troubles obsessionnels doivent être recherchés. Parmi les antécédents personnels, les manifestations pouvant témoigner d’un trouble de l’humeur pourront orienter le diagnostic vers un trouble bipolaire : période d’euphorie et d’excitation, de dépenses excessives, comportements originaux, problèmes avec la justice, alcoolisme, conduite à risque ou excessive, crises de violence ou d’agressivité, la notion d’une cassure par rapport à l’état antérieur, d’un changement, d’une modification du caractère, la notion d’un virage de l’humeur lors d’une prescription préalable d’antidépresseurs…
Un âge de début des symptômes précoce, au moment de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, est aussi un indice à prendre en compte, le trouble unipolaire (dépression) ayant un début plus tardif. Chez la femme, des troubles de l’humeur survenant dans les suites de l’accouchement et avant le retour de couches seront très en faveur d’une bipolarité. Un tempérament de base de type hyperthymique caractérisé par une hyperactivité, une hypersyntonie, des projets multiples, une sociabilité excessive peuvent orienter le diagnostic. D’autres traits de personnalité sont fréquemment retrouvés chez les patients bipolaires : hypersensibilité, dépendance affective, recherche de sensations fortes… Certaines études ont de même souligné une corrélation entre trouble bipolaire et créativité, bien que cette relation reste incertaine
La symptomatologie dépressive évoquant une bipolarité peut présenter une ou plusieurs particularités : symptômes psychotiques, altération du rythme circadien avec inhibition psychomotrice majeure le matin et atténuation en fin de journée, symptômes de dépression atypique : hypersomnie, hyperphagie, inhibition psychomotrice pouvant aller jusqu’à un blocage de la pensée, labilité de l’humeur. Il est également recommandé de réaliser un entretien avec un membre de la famille et d’inciter le patient à faire des auto-évaluations (life chart…)15. D’autres symptômes n’ont pas de spécificité propre mais sont fréquemment observés : irritabilité, agressivité, réaction de colère, sensibilité excessive, émoussement affectif pouvant aller jusqu’à une incapacité à pleurer et ou à exprimer des affects négatifs. Les différences qui existent entre une dépression unipolaire et bipolaire .
Il existe différents pièges diagnostiques dont les limites avec le trouble bipolaire sont parfois difficiles à tracer ; les troubles unipolaires, la schizophrénie (et notamment les troubles schizo-dysthymiques), les bouffées délirantes aiguës et les psychoses puerpérales, la personnalité limite, les troubles organiques (notamment la démence, l’épilepsie ou les médicaments « maniacogènes »), les addictions, les troubles pédopsychiatriques (notamment l’hyperactivité), et enfin les troubles anxieux.



Bipolarité et créativité

La maladie bipolaire et la créativité ont des liens très proches. À titre d’exemple, Karin et Hagop Akiskal ont mené en 199218 une étude sur vingt écrivains, poètes, peintres et sculpteurs européens. Deux tiers d’entre eux étaient cyclothymiques ou traversaient des phases d’hypomanie, et la moitié avait eu au moins une dépression grave. Des études américaines[Lesquelles ?] ont également montré que le suicide fait plus de victimes chez les scientifiques, artistes et autres personnalités que dans la population moyenne. Les évènements de la vie sont très importants dans le développement des troubles bipolaires. Il est avéré que l’existence des créateurs est souvent mouvementée, rythmée par des souffrances notamment dans l’enfance, des voyages et l’instabilité. Beaucoup ont eu des parents manifestant des troubles de l’humeur et connu la dépendance des drogues. Nombre d’artistes et de personnages célèbres ont marqué l’histoire non seulement par leur génie créateur mais aussi par l’expression parallèle d’une marginalité psychique parfois déroutante, et souvent dramatique, les conduisant parfois vers le suicide.
Ainsi, nombre d’artistes, de savants, de chefs d’entreprise ou d’hommes politiques présentent des troubles de l’humeur plus ou moins importants.
La pensée, lors des épisodes maniaques ou hypomaniaques, s’exprime par des associations d’idées, parfois fortuites et dissolues mais souvent originales, certes peu adaptées aux normes d’un travail social mais convenant à la création


Synthèse sur le trouble de personnalité état limite, Borderline

Le trouble de la personnalité borderline est une vraie maladie répertoriée et largement étudiée, pas un mythe ni un "délire" de psychiatre ou un diagnostic "poubelle", il doit donc être pris très au sérieux.
Les personnes avec un trouble de la personnalité Borderline ont un problème de gestion de leurs émotions, elles souffrent notamment de sautes d’humeur (haut et bas) fréquentes, intenses et imprévisibles. C'est un peu comme si ils étaient dans leur voiture mais que ce sont leurs émotions qui conduisent. Les comportements impulsifs constituent une forte facette (victime d'impulsivité, victime d'actions "irréfléchies" ?)
Les patients souffrent énormément de cet état de fait, ils sont pleinement conscients de leurs problèmes (de leurs "différences") même s'ils sont dans l'incapacité de l'expliquer et encore moins d'y remédier, que ceux-ci expriment ou pas cette souffrance.  Les patients sont handicapés dans leur relations, dans l'incapacité d'avoir des rapports humains "normaux" et donnent parfois l'apparence trompeuse de ne pas ressentir l'éventail des émotions humaines. En fait ce serait plutôt qu'ils les ressentent trop.La rage, la colère inadaptée, la colère incontrolable ou les larmes, la perte de controle,sont des comportements commun à tous les Borderline, tout au long de l'échelle. Le patient peut en l'espace d'une seconde passer de l'état d'"ange" à l'état de "monstre" apparemment sans coeur et sans état d'âme. Absence de controle des émotions.Leur vie n'est bien souvent qu’angoisse et parfois même peur panique
Entre l’échec, la souffrance et l’inconnu, par moment, ils choisissent l’échec et le renoncement.
Ils ont souvent des problèmes de concentration, ils peuvent bien sur "fonctionner" tout à fait normalement mais sous stress, ce qui les épuise
Un Borderline étant émotionnellement hypersensible, imaginez quelles peuvent êtres les conséquences pour lui d'un abandon, d'une peine de coeur.
Il semblerait que leur mode de "gestion" face à l'abandon soit très différent selon les malades
- Certains seront souvent très seuls, sans doute parce qu'ils cherchent à se mettre à l'abri de leurs émotions. "Meilleur" moyen de n'être jamais abandonné
Ils ne doivent pas être blamés. Ils ne sont pas "méchants", "sans coeur", "egocentriques", ils n'ont pas un "sale caractère", sous entendre que "s'ils ne font pas, c'est qu'il ne veulent pas" est à la fois totalement faux et méchant dès lors que l'on connait les causes de leurs comportements. Ils ont besoin d'empathie et de compassion. Aussi bien eux que leur entourage sont les victimes d'une maladie extremement pénible......

samedi 4 février 2012

Le trouble bipolaire est une affection dans laquelle l'humeur de la personne change

L'humeur de la personne peut être extrêmement élevée ou irritable à extrêmement basse et sans espoir. La nature des troubles de l'humeur diffère d'une personne à l'autre. Une personne peut traverser des périodes d'élévation de l'humeur, d'humeur déprimée et des moments pendant lesquels l'humeur est normale. Les périodes d'humeur extrêmement élevée et basse sont des épisodes de manie et de dépression.
La manie est caractérisée par une humeur élevée, irritable, colérique et agressive pendant au moins une semaine. Pendant un épisode de manie, la personne fera aussi l'expérience d'au moins trois des symptômes suivants :
  • un besoin de sommeil réduit ;
  • une augmentation du débit et de la force de la parole ;
  • un rythme de la pensée accéléré ;
  • une grande hyperactivité ;
  • une impression excessive de pouvoir, de splendeur ou d'importance ;
  • un comportement insouciant sans égard aux conséquences potentielles (par ex. dépenser trop d'argent, avoir une activité sexuelle inappropriée ou faire des investissements risqués en affaires) ;
  • une augmentation de l'estime de soi (un sentiment de grande puissance ou d'être spécial).
Un épisode de manie peut également comprendre des symptômes psychotiques comme des délusions (croire fermement que certaines choses sont vraies alors qu'elles sont fausses) ou des hallucinations (le fait d'entendre, de sentir ou de voir des choses qui n'existent pas).
L'hypomanie est une forme moins prononcée de la manie, avec des symptômes similaires, mais moins graves et moins d'effets négatifs sur les activités quotidiennes de la personne. Pendant un épisode hypomaniaque, la personne peut ressentir une élévation de l'humeur et être plus productive. Du fait de cet état du bien-être, certaines personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent même être amenées à cesser de prendre leurs médicaments pour atteindre l'hypomanie. Toutefois, il n'est pas courant qu'une personne reste en phase d'épisode hypomaniaque pendant longtemps et elle bascule petit à petit dans la manie ou la dépression. Il importe donc de traiter ces épisodes d'hypomanie.
La dépression : au cours d'un épisode dépressif, la personne éprouve des sentiments de tristesse ou encore elle perd son intérêt pour les choses qu'elle apprécie en temps normal. Au moins 5 des symptômes ci-après persistent pendant au moins 2 semaines :
  • de l'insomnie (trouble du sommeil) ou un sommeil excessif ;
  • une baisse de l'humeur ;
  • une perte ou une prise de poids ;
  • une baisse d'intérêt pour des activités agréables ;
  • une grande fatigue ou une perte d'énergie ;
  • des difficultés à se concentrer ou à prendre des décisions ;
  • le sentiment d'être au ralenti ou au contraire d'être trop agité pour rester en place ;
  • le sentiment d'être inutile ou coupable, ou une très faible estime de soi ;
  • des idées récurrentes de mort ou de suicide.
Un épisode dépressif peut également comprendre des symptômes d'anxiété intense, d'inquiétudes excessives et d'autres symptômes physiques (par ex. de la douleur) en plus de symptômes psychotiques comme des délusions (croire fermement que certaines choses sont vraies alors qu'elles sont fausses) ou deshallucinations (le fait d'entendre, de sentir ou de voir des choses qui n'existent pas).
Certaines personnes atteintes du désordre bipolaire subissent des épisodes mixtes qui impliquent à la fois des symptômes de la manie et de la dépression en même temps ou en alternance fréquente au cours d'une même journée. Les personnes sont excitables ou agitées comme dans le cas de la manie, mais elles se sentent également irritables et déprimées. Les épisodes mixtes sont ceux qui présentent le risque de suicides le plus élevé. 25 % à 50 % des personnes atteintes de trouble bipolaire sont susceptibles de commettre un suicide.
Certaines personnes atteintes du trouble bipolaire présentent des troubles du mouvement appelés symptômes catatoniques. Parmi ces symptômes, on compte l'agitation physique, l'immobilité et des postures ou des mouvements inhabituels.
Structure du trouble bipolaireLes personnes souffrant de trouble bipolaire ont des types et des fréquences d'épisodes qui varient selon chacun. Certaines personnes peuvent avoir autant d'épisodes maniaques que d'épisodes dépressifs, tandis que d'autres peuvent avoir principalement un type d'épisode ou l'autre (habituellement la dépression). En moyenne, une personne subit 4 épisodes durant les 10 premières années de son trouble bipolaire.
Alors que plusieurs années peuvent s'écouler entre les premiers épisodes, sans traitement, la plupart des personnes finissent par avoir des épisodes plus fréquents. Les épisodes peuvent durer des jours, des semaines, des mois ou parfois même des années. Pour certaines personnes, les cycles se succèdent rapidement et elles subissent au moins 4 épisodes par an de différentes combinaisons de manie, d'hypomanie, de trouble mixte ou de dépression.
Classifications Selon la structure des épisodes, le trouble bipolaire peut être classé comme suit :
  • bipolaire de type 1 : la personne a un épisode maniaque ou plus ou des épisodes mixtes et un épisode dépressif.
  • bipolaire de type 2 : la personne n'a que des épisodes hypomaniaques et dépressifs, sans manie complète ni épisodes mixtes. L'hypomanie semble souvent normale à la personne et elle ne cherche de traitement que pour la dépression.
moi je suis type 2